Louis XIII posa la première pierre de cette église en 1629.
Au début simple chapelle attachée au couvent des Petits-Pères
(l'ordre mendiant des Augustins-Déchaux), l'édifice prit de
l'ampleur pour revêtir son aspect final en 1740. L'église fut
bénie sous le nom de "Notre-Dame des Victoires" en référence
à la prise de la Rochelle (1627). En remerciement de sa fécondité, Anne d'Autriche établit la confrérie de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. La basilique devint dès lors un lieu de pèlerinage
fréquenté.
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A la mort de son mari, Madeleine Lully demanda à Cotton d'ériger
un tombeau. Le mausolée accueillit le mari (1687), la femme (1720),
leur fille aînée Catherine (1703), leur trois fils Jean-Louis
(1688), Louis (1734) et Jean-Baptiste (1743) et leur petit-fils
(1735).
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![]() Projet de tombeau par Cotton Le tombeau fut transféré au musée des Monuments Français en 1796,
puis rendu à l'église Notre-Dame des Victoires en 1817. On plaça
le cénotaphe dans la chapelle Saint Jean. Il fut hélas pillé par
les Communards (1870) avertis du fait que le curé de la paroisse
y avait caché les trésors de l'église avant de s'enfuir.
![]() Tombeau. PERFIDA MORS INIMICA, AUDAX, TEMERARIE ET EXCORS
CRUDELISQUE ET CAECA, NOBIS TE ABSOLVIMUS ISTIS; NON DE TE QUERIMUR, TUA SINT HAEC MUNIA MAGNA, SED QUANDO PER TE, POPULI REGISQUE VOLUPTAS NON ANTE AUDITIS RAPUIT QUI CANTIBUS ORBEM LULLIUS EREPITUR, QUERIMUR MODO; SURDA FUISTI. ![]() Buste sculpté par Coysevox situé au dos du catafalque. |